Refus de participer aux négociations d’Astana ou quand les USA «jouent à visage découvert»

© Sputnik . Maxim Blinov / Accéder à la base multimédiaNégociations d'Astana, mars 2018
Négociations d'Astana, mars 2018 - Sputnik Afrique
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La 9e session des négociations d’Astana sur la crise syrienne s’est tenue les 14 et 15 mai sans les USA qui ont refusé d’y prendre part. Dans un entretien accordé à Sputnik, le Président de l’Union des forces syriennes a estimé que cette absence est une preuve que les USA ne voulaient pas s’impliquer pour parvenir à un règlement de la situation.

Le refus des États-Unis de participer au 9e round des négociations de paix d'Astana consacrées à la résolution de la crise syrienne, qui a eu lieu les 14 et 15 mai, est une preuve que ce pays ne veut pas qu'une solution soit trouvée à la guerre en Syrie et qu'il préfère continuer à armer les groupes radicaux, a déclaré à Sputnik Fajr Zeidan, président de l'Union des forces syriennes (opposition syrienne intérieure), le 15 mai 2018.

«La position américaine est maintenant claire. Le Président Donald Trump ne veut plus continuer à jouer la comédie et préfère jouer à visage découvert. C'est-à-dire, comme tout le monde le sait, continuer à armer les groupes radicaux qui combattent l'État syrien», a déclaré le responsable politique.

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Selon l'interlocuteur de l'agence, les États-Unis ont, par leur décision, envoyé un message clair à la communauté internationale, à savoir qu'ils «se retirent de tous les processus internationaux de règlement pacifique de la crise syrienne».

«Les États-Unis refusent de participer à la résolution de la crise syrienne d'une manière pacifique. Ils collaborent avec les groupes radicaux pour fomenter, de temps à autre, des simulacres d'attaques qu'ils imputent à l'armée arabe syrienne dans le but de la faire condamner pour crimes de guerre perpétrés contre sa propre population», a affirmé Fajr Zeidan en soulignant que «la dernière attaque chimique présumée dans la Ghouta orientale est le dernier épisode de ces attaques fabriquée de toutes pièces par les radicaux».

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Abordant la question de l'enjeu des négociations d'Astana, l'homme politique a affirmé à Sputnik qu'elles ont pour but d'augmenter le nombre des régions où a été conclu le cessez-le-feu, d'obtenir que le sang cesse de couler, ce qui rend la présence américaine à Astana inutile puisque les États-Unis continuent d'armer les groupes radicaux.

En conclusion, le président de l'Union des forces syriennes a souligné que si les Américains décidaient d'arrêter de soutenir les groupes radicaux, «les acteurs les plus influents dans le processus de la résolution de la crise syrienne, la Russie et l'Iran», seraient capables de trouver une solution au conflit «dans un délai très court, garantissant un règlement politique de ce dernier qui préserverait le sang de tous les Syriens».

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Le processus de règlement du conflit en Syrie a été lancé à Astana en janvier 2017 en vue de créer des conditions favorables à la formation d'instruments efficaces pour le processus de négociations de paix à Genève, en vue d'accomplir les tâches fixées dans la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'Onu.

La huitième session du Processus d'Astana s'est tenue les 21 et 22 décembre 2017. Les différentes parties présentes sont parvenues à un accord sur une série de questions, notamment la libération des prisonniers et le démantèlement des mines dans les zones historiques syriennes.

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