La décision du Conseil de l'UE «ne laisse pas d'autre choix au Front Polisario que d'engager de nouvelles procédures judiciaires, au nom du peuple du Sahara occidental, devant les tribunaux de l'UE», a souligné le représentant du front Polisario à Bruxelles.
Pour Abba Malainin, la décision de l'UE est signe que cette dernière n'envisage pas de peser de tout son poids pour aider au règlement du conflit dans le Sahara occidental, car pour lui «une fois de plus, l'action de l'UE soulève de sérieuses questions quant à son engagement en faveur d'un règlement pacifique de la question du Sahara occidental sous les auspices des Nations unies». «Ces négociations illégales avec l'occupant marocain n'aboutiront à rien, et risquent de compromettre les efforts de l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies, Horst Kohler, pour la reprise des pourparlers directs entre le Front Polisario et le Maroc», a-t-il averti.
«L'inclusion du territoire du Sahara occidental dans le champ d'application de l'accord de pêche enfreindrait plusieurs règles de droit international général applicables dans les relations entre l'Union et le Royaume du Maroc, notamment le principe d'autodétermination», indique la Cour de Justice de l'Union européenne.