«Le Maroc affirme que c'est une affaire entre l'Algérie et le Maroc, ce n'est pas le cas, c'est une affaire entre le Maroc et le peuple sahraoui, et entre le Maroc et les décisions des Nations unies», a déclaré le diplomate, en soulignant que «la négociation sur le fond s'est toujours faite entre des représentants du Front Polisario et du Maroc, cela ne changera pas».
Bien qu'Abdelkader Messahel ait affirmé lors de cet entretien avec la chaîne française qu'il n'avait pas «été informé d'une possible intervention militaire marocaine», et ce suite à la déclaration de son homologue marocain Nasser Bourita, lors d'une conférence de presse le 4 avril à New York, faisant suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres, où il a déclaré que: «Si le Conseil de sécurité n'assume pas ses responsabilités, le Maroc assumera les siennes». « Le Maroc en tirera toutes les conséquences », a ajouté le ministre marocain. Cependant l'armée algérienne a réagi à ces déclarations jugées belliqueuses.