L'armée algérienne, rappelle le journal citant le responsable militaire, a « grâce à une stratégie de modernisation des industries et des technologies de défense qu'elle a adoptée en 2009. L'institution a réussi sérieusement à développer son portail d'activités en assurant ses propres besoins sans recourir à l'importation».
Dans le cadre de cette politique d'autosuffisance, l'industrie militaire algérienne a réussi à produire plusieurs équipements lui permettant de renforcer les capacités de défense de l'armée du pays. En voici les plus importants.
Les réalisations de l'industrie militaire algérienne
«Le canon antichar MT12 » adapté « sur un camion 6× 6 Zetros, monté en Algérie», écrit le site d'information Menadéfense. Selon la source «le canon, doté d'un système de visée infra-rouge russe APN-6, est posé sur un châssis indépendant de celui du Zetros et repose sur son vecteur par l'entremise de silentblocs, le tout étant stabilisé par deux vérins hydrauliques. Le véhicule est doté d'une centrale inertielle lui permettant un positionnement précis et un partage d'information avec son environnement immédiat et vers son centre C2 via un datalink».
Le second prototype adapté «sur le même châssis Zetros 6×6, est celui du canon soviétique D30 », poursuit le média. «Plus abouti et plus léger que le MT12», ajoute le média, précisant qu'il «dispose d'une architecture différente avec quatre vérins rétractables, d'un logement pour 48 obus, d'une commande à distance du canon, d'un système électronique de combat lui permettant de communiquer les informations avec le centre C2». «Le véhicule dispose de la navigation INS grâce à une centrale inertielle qui y est installée», précise Menadéfense, soulignant que «le tout reste discret et facilement dissimulable sous une bâche».
Les horizons du développement de l'industrie militaire algérienne
Dans un entretien accordé en janvier 2018 à la chaîne 1 de la radio nationale, le général-major Rachid Chouaki a évoqué les projets de l'armée algérienne dans les domaines «des explosifs et des munitions, [de] l'électronique, [de] la mécanique, dont automobile, [des] industries de transformation comme le textile, et [de] la Recherche et développement, qui accompagne toutes ces filières industrielles», en expliquant que «l'objectif dès le départ était de développer des zones industrielles sur les Hauts-Plateaux, de l'Est à l'Ouest du pays».
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