«La loi algérienne est claire, et elle interdit d'extrader tout citoyen algérien demandé en jugement à l'étranger», a déclaré le ministre, en précisant qu'il s'agissait d'un «principe fondamental auquel l'Algérie ne renoncera pas».
«Les procédures d'usage consistent à recevoir le dossier d'accusation de la personne, et puis la juger en Algérie, selon la loi algérienne», a ajouté le responsable, cité par le quotidien, en affirmant que «La Convention internationale dans le domaine juridique et judiciaire prévoit cela». «Tous les pays agissent conformément à la loi et aux conventions régissant les relations entre les États», a expliqué le responsable, selon Echourouk El Yaoumi.
Le ministre algérien a tenu les propos ci-dessus à l'occasion de l'adoption au parlement, le 28 mars 2018, de deux projets de loi concernant le code de procédures pénales et le traitement des données personnelles.