«L'Algérie prend acte avec satisfaction de la volonté du Secrétaire général des Nations unies réitérée dans son rapport au Conseil de sécurité qui vient d'être rendu public, de relancer le processus de négociation et de faciliter des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario», a déclaré le diplomate cité par l'APS, et ce «en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental, qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental», a-t-il ajouté selon l'agence.
L'Algérie exprime sa «préoccupation concernant le refus du Maroc, également mentionné dans le rapport du Secrétaire général, de permettre à la mission de l'Union africaine (UA) de retourner à Laâyoune (la capitale provisoire du Sahara occidental, ndlr) et de reprendre sa collaboration avec la Minurso», a expliqué le diplomate cité par la source, en rappelant «que même l'Assemblée des Chefs d' État et de gouvernement de l'UA avait, lors de sa 30ème session ordinaire tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis-Abeba, appelé instamment le Maroc à permettre à ladite mission de retourner à Laâyoune».
Pour rappel, dans une lettre adressée le 4 avril 2018 au secrétaire général de l'Onu, le roi du Maroc Mohammed VI a affirmé que «l'Algérie a une responsabilité flagrante» au Sahara occidental tout en l'appelant à «assumer sa pleine responsabilité dans la recherche de la solution» au conflit. «C'est l'Algérie qui finance, c'est l'Algérie qui abrite, c'est l'Algérie qui arme, c'est l'Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au Front Polisario», a écrit le roi du Maroc Mohammed VI.