Le principal est que les athlètes effectivement honnêtes et «propres» puissent prendre part aux compétitions olympiques, a souligné dans un entretien accordé à Sputnik Ricco Gross, qui n'a malheureusement pas pu suivre à la télévision la conférence de presse du Comité international olympique (CIO) consacrée à la participation de la Russie aux JO de Pyeongchang, en Corée du Sud.
«J'ignore si cette décision est définitive. Il y aurait sans doute encore des démarches en justice de la part du gouvernement russe en vue d'améliorer la situation», a supposé l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'il ne savait rien non plus d'un boycott éventuel des JO d'hiver par toute la sélection russe.
«Il m'est difficile de dire s'il y aura une décision au niveau de l'État de ne pas participer. Le fait est que mes biathlètes sont très bien préparés et seraient heureux de participer à ces Jeux olympiques. Aussi, est-il bon qu'il y ait désormais une possibilité de participation pour les sportifs», a souligné l'Allemand.
Il a rappelé que depuis trois ans ses biathlètes s'entraînent en Europe Centrale dans la plus grande transparence et sous le contrôle le plus sévère, mais la longue attente de la décision du CIO a évidemment exercé sur eux une forte pression.
«Maintenant au moins, il y a une certaine clarté», a résumé l'interlocuteur de Sputnik, se disant sûr que ses biathlètes ne baisseraient pas les bras et se concentreraient même encore mieux en prévision de futures épreuves.
Mardi, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), réunie mardi à Lausanne, en Suisse, a annoncé sa décision de suspendre le Comité olympique russe pour les Jeux olympiques d'hiver 2018 qui auront lieu du 5 au 25 février à Pyeongchang, en Corée du Sud. Les sportifs russes pourront y concourir sous la bannière neutre.