La décision de suspendre le Comité olympique russe des Jeux olympiques d'hiver, tout en permettant aux sportifs russes d'y concourir sous la bannière neutre, aura pour conséquence que le programme de hockey aux JO ne proposera pratiquement rien à regarder, en l'absence des deux plus grandes ligues professionnelles que sont la Ligue nationale de hockey (NHL) et la Ligue continentale de hockey (KHL), a estimé Li Longmou dans un entretien accordé à Sputnik.
«Les billets pour les matchs de hockey des JO ne seront évidemment pas écoulés, ce qui ne manquera pas de gravement affecter le développement de cette discipline sportive. Qui plus est, cela pourrait également se répercuter de façon négative sur l'aspect financier des JO d'hiver de Pyeongchang dans leur ensemble», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Il s'est par ailleurs dit solidaire d'Ilia Kovaltchouk, de la sélection de Russie, qui avait dit que les hockeyeurs russes devraient obligatoirement aller aux JO, car y renoncer reviendrait à capituler.
«Je suis d'accord avec ce que dit M.Kovaltchouk. Il faut participer. La décision du CIO est effectivement une décision politique, guerre froide dans le sport. Quoi qu'il en soit, les joueurs de Kunlun doivent respecter les décisions de la KHL, conformément à nos ententes. Si la KHL déclare qu'elle ne participera pas aux JO, nous devrons nous y plier et ne pas envoyer nos hockeyeurs aux jeux», a expliqué M.Li.
Mardi, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), réunie mardi à Lausanne, en Suisse, a annoncé sa décision de suspendre le Comité olympique russe pour les Jeux olympiques d'hiver 2018 qui auront lieu du 5 au 25 février à Pyeongchang, en Corée du Sud. Les sportifs russes pourront y concourir sous la bannière neutre.