C'est un cas extraordinaire pour la plus ancienne dynastie impériale au monde, où le trône est normalement transmis après la mort du monarque. Cet été, le parlement a même dû adopter une loi spéciale sur l'abdication pour permettre à l'empereur de 83 ans de transmettre le trône à son fils aîné de son vivant. Le peuple japonais soutient non seulement la volonté de son empereur de prendre un repos mérité, mais admet également l'idée qu'une femme puisse accéder au trône. Selon le quotidien Izvestia.
En août 2016, l'empereur, 82 ans à l'époque, avait déploré à la télévision que son mauvais état de santé l'empêchait d'exercer correctement ses fonctions. Il venait de subir une opération du cœur et traitait un cancer de la prostate.
Le 1er décembre déjà se réunira une commission spéciale du parlement japonais pour déterminer la date à laquelle l'empereur pourra officiellement abdiquer. L'accession au trône de son fils devrait avoir lieu le lendemain.
D'après les médias nationaux, l'une des périodes étudiée pour la passation du pouvoir est fin mars 2018, début de l'année fiscale au Japon. Une autre version parle de fin avril.
Mais quelle que soit la date, il reste à l'ordre du jour une question primordiale pour la maison impériale du Japon: le manque d'héritiers de sexe masculin. Au Japon, seuls les héritiers directs hommes ont le droit d'accéder au trône.
En 2006, alors que l'empereur actuel avait déjà trois petites-filles et aucun petit-fils, le pays songeait sérieusement à autoriser les femmes de la dynastie à monter sur le trône, ou au moins à leur réserver le droit de continuer à être membres de la famille impériale pour que leur fils puisse devenir empereur.
D'après tous les sondages, les Japonais sont très favorables à l'idée qu'une femme se trouve sur le trône du chrysanthème.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.