Les experts du gouvernement japonais songent donc déjà à un nouveau nom pour l'empereur Akihito après son abdication volontaire. Si le monarque perdra son statut actuel, il ne sera certainement pas un retraité ordinaire…
La question relative au statut et au nouveau titre d'Akihito sera examinée par une commission spéciale auprès du gouvernement japonais qui se réunira à partir du 17 octobre.
Dans son allocution, le monarque avait déclaré que son état de santé et son âge avancé ne lui permettaient pas de remplir à part entière ses devoirs de « symbole de l'État et de l'unité du peuple », tel que la Constitution définit le statut de l'empereur. Cette intervention a suscité une vague de compassion auprès de la population qui, d'après les sondages, a approuvé l'intention d'Akihito.