Pourtant, l'analyste affirme qu'il ne faut pas prendre à la lettre les propos catégoriques de l'ambassadrice américaine à l'Onu, Nikki Haley, sur la menace nord-coréenne.
«Les puissances nucléaires comprennent leur responsabilité. Kim Jong-un ne s'en rend pas compte. Son recours abusif aux missiles et aux menaces de l'utilisation des armes nucléaires attestent du fait qu'il incite à une guerre», avait-elle déclaré.
Or, d'après M.Peters, le dirigeant nord-coréen n'incite pas à une attaque américaine car il ne croit pas que les États-Unis oseront l'attaquer:
«Ma conclusion est très simple», dit-il. «Je préférerais voir des Nord-Coréens morts que des Américains morts.»
L'observateur se dit préoccupé par le fait que Washington ne recoure qu'à des demi-mesures même dans le contexte tendu de ces derniers temps.
«Combien d'Américains doivent mourir pour apaiser la conscience politiquement correcte? Est-ce que nous allons vraiment nous attendre à ce qu'un missile nucléaire ou des missiles nucléaires au pluriel tombent sur nos bases militaires et villes?», s'interroge l'analyste.
«Pour le moment, la menace nord-coréenne est devenue tellement accrue et visible, et les objectifs de ses programmes de développement des ogives nucléaires et des missiles, capables d'atteindre les USA, tellement évidents et destructeurs, que nous serons lâches et idiots si nous leur pardonnons.»
«Je ne veux pas de guerre», résume l'analyste. «Mais je préfèrerais qu'on effectue des frappes agressives au lieu d'observer la mort de nombreux Américains.»
La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir mené l'essai souterrain d'une bombe à hydrogène destinée à un missile à longue portée, relate la télévision nord-coréenne. Qualifiant l'essai de «réussite totale», Pyongyang a également affirmé que sa bombe H pouvait être montée sur un missile.