Répondant aux questions des journalistes avant son déplacement dans le Dakota du Nord, Donald Trump a de nouveau évoqué la possibilité d'une riposte militaire face à la menace nord-coréenne.
«Ce n'est pas une option privilégiée, mais nous allons voir ce qui se passera», a affirmé le dirigeant américain.
Plus tôt dans la journée, M.Trump a évoqué le dossier nord-coréen lors d'une conversation téléphonique avec la chef du gouvernement britannique Theresa May. Selon lui, le temps de dialoguer avec la Corée du Nord est passé car ses dernières démarches poussent d'autres pays à se mobiliser.
«Ils se sont accordés sur le fait que les dernières actions irresponsables [nord-coréennes, ndlr] ne font que renforcer la conviction de la communauté internationale de contrer la menace croissante émanant de Corée du Nord. Le Président Trump a souligné qu'actuellement il n'est pas temps de négocier avec cette dernière et a laissé comprendre qu'on considérait toutes les options [de riposte, ndlr] pour protéger les États-Unis et leurs alliés face à l'agression nord-coréenne», a annoncé la Maison-Blanche dans un communiqué à l'issue de la conversation.
Le dirigeant américain a également eu un entretien téléphonique avec son homologue chinois Xi Jinping. Les deux chefs d'État se sont accordés sur le renforcement des efforts conjoints afin de dénucléariser la péninsule nord-coréenne.
La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir mené l'essai souterrain d'une bombe à hydrogène destinée à un missile à longue portée, relate la télévision nord-coréenne. Qualifiant l'essai de «réussite totale», Pyongyang a également affirmé que sa bombe H pouvait être montée sur un missile.
Le test a provoqué deux secousses de magnitude 6,3 et 4,6 respectivement. L'agence météorologique du Japon (JMA) a par la suite affirmé que celles-ci étaient d'une puissance au moins 10 fois supérieure à celle du dernier essai nucléaire nord-coréen mené l'an passé.