«Pour la première fois, la Corée du Nord a effectué un tir de test réussi d'un missile balistique intercontinental, comme l'ont confirmé de hauts responsables américains», a signalé mardi Fox News.
Alors que le pays a déjà mené des essais similaires, ce mardi le missile est monté à une altitude de quelque 2.500 kilomètres et a volé pendant plus d'une demi-heure, ce qui a poussé les experts à conclure qu'il pourrait atteindre une cible à 6.400 kilomètres, mettant en danger l'Alaska, a estimé le commandement Pacifique des États-Unis (PACOM).
Selon la chaîne CNN, se référant à une source au sein de l'administration américaine souhaitant garder l'anonymat, il pourrait s'agir d'une fusée à deux étages.
Plus tôt dans la journée, les membres du Conseil de sécurité nationale (NSC) des États-Unis, du département d'État et du Pentagone ont discuté d'une «réponse équilibrée» face à cette action nord-coréenne, réunis pour une session spéciale.
Pourtant, selon les données paramétriques du vol du ministère russe de la Défense, la fusée nord-coréenne a atteint une altitude de 535 kilomètres au lieu des 930 annoncés et a parcouru une distance d'environ 510 kilomètres (et non de 933 km comme prévu) avant de tomber dans la partie centrale de la mer du Japon. Ainsi, il s'agit d'un missile de moyenne portée, a conclu le ministère. Le Pentagone a partagé cette conclusion.
Tokyo a dénoncé une provocation et jugé inadmissibles les tirs de missiles à répétition réalisés par la Corée du Nord, qui représentent une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. La Corée du Sud, le Japon et la Chine ne toléreront pas de nouveaux tests de missiles nord-coréens, a estimé Donald Trump.