Le nouveau tir d'essai d'un missile intercontinental par la Corée du Nord a été l'objet d'une discussion lors de la session spéciale tenue par de hauts responsables militaires des États-Unis ce mardi. Les membres du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, des départements d'État et de la Défense ont analysé toutes les informations et données de renseignement des satellites, des avions et d'autres systèmes afin de déterminer si la déclaration des autorités nord-coréennes sur le test de missile était vraie, a signalé la chaîne CNN:
«Si l'on conclut qu'un missile balistique a été tiré, le Président Donald Trump aura provisoirement pour objectif d'approuver une "réponse équilibrée".»
Jusqu'ici, aucune décision n'a été prise, a précisé la chaîne. Or, il peut s'agir de manière générale d'un déploiement de forces et ressources supplémentaires dans la région, notamment des troupes, des avions et des navires. Des mesures diplomatiques sont également considérées, dont de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.
La Corée du Nord a effectué mardi matin, à 9h40 heure locale, un nouveau tir de missile intercontinental en direction de la mer du Japon. Le missile à moyenne portée tiré depuis l'aéroport de Panghyon a parcouru 930 km, le vol a duré 40 minutes. Le missile s'est écrasé en mer du Japon et n'a pas causé de dommages.
Tokyo a dénoncé une provocation et jugé inadmissibles les tirs de missiles à répétition réalisés par la Corée du Nord, qui représentent une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. La Corée du Sud, le Japon et la Chine ne toléreront pas de nouveaux tests de missiles nord-coréens, a estimé Donald Trump.