Moscou a demandé à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'envoyer ses experts à Alep, en Syrie, pour analyser des échantillons de substances toxiques utilisés par des terroristes dans la région.
Pourtant, l'organisation a répondu par la négative en raison d'un haut danger bien que Moscou et Damas aient promis d'assurer pleinement la sécurité de l'opération.
« Malheureusement, apparemment sous une forte pression de nos collègues occidentaux, la direction de l'organisation technique a refusé d'accomplir une fonction si élémentaire en invoquant des préoccupations de sécurité. Le gouvernement syrien et nous l'avons cependant garantie », a déploré le diplomate russe.
Comme les échantillons de substances toxiques des terroristes font trop peur à l'OIAC, la partie russe a décidé de régler le problème elle-même.
« Nous examinons actuellement la possibilité de livrer nous-mêmes les échantillons recueillis à la Haye, à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques », a conclu le chef de la diplomatie russe.
Après avoir étudié neuf échantillons recueillis dans le sud-est d'Alep, les experts du ministère russe de la Défense ont confirmé que les djihadistes avaient eu recours au chlore et au phosphore blanc, selon le ministère russe de la Défense.
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