Après avoir étudié neuf échantillons recueillis dans le sud-est d’Alep, les experts du ministère russe de la Défense ont confirmé que les djihadistes avaient eu recours au chlore et au phosphore blanc, selon le général Igor Konachenkov.
D’après le porte-parole du ministère, des experts militaires russes du centre d’étude des unités de protection radiologique, chimique et biologique continuent de recueillir des preuves d’attaques chimiques effectuées par les terroristes en Syrie.
Konachenkov a indiqué que les spécialistes russes avaient examiné neuf échantillons, notamment des fragments de torpilles, le sol de cratères d’explosions et des lieux d’impact dans le quartier « 1070 ». Les résultats de l’expertise ont confirmé l’utilisation d’armes chimiques toxiques.
En outre, les experts russes ont prélevé des échantillons biologiques de quatre Syriens victimes d’attaques chimiques afin de les étudier de manière approfondie dans un laboratoire spécialisé en Russie, a ajouté M. Konachenkov.
Le général a toutefois noté que malgré l’invitation à collaborer, l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) n’a toujours pas envoyé le moindre spécialiste à Alep.
« Cependant, cela n’empêche pas certains représentants de l’OIAC de mettre des étiquettes et de ne pas reconnaître l’utilisation d’armes chimiques contre les civils », a souligné le général.
Les experts russes travaillent sur les lieux de l'attaque menée fin octobre par des djihadistes dans le sud-est d'Alep, qui a fait deux morts parmi les militaires syriens et 37 blessés parmi les civils.
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