Le 15 juillet 2016, le groupe d'experts et de journalistes international en ligne Bellingcat a publié son rapport final dans lequel ils démontrent l'implication de la Russie dans le crash du Boeing-777 qui a eu lieu le 17 juillet 2014 dans l'espace aérien de la République populaire de Donetsk. Se basant sur des sources fausses, le groupe pro-américain insiste sur le fait que les données proviennent de « sources ouvertes ». Selon lui, toute l'information qu'il présente dans ce rapport, est « accessible au grand public » et il est possible de « l'examiner seul ».
Aujourd'hui, suite à ces données falsifiées, le groupe des bloggeurs russes « Antibellingcat » publie sa réponse et fournit plusieurs preuves sous forme de photos et de vidéos d'après lesquelles on comprend l'essentiel : les documents et les témoignages photos et vidéo publiés par le groupe Bellingcat sont des faux.
Selon les auteurs de ce document, le système de missiles sol-air Bouk qui a abattu le Boeing de la Malaysia Airlines aurait été introduit dans le Donbass par les militaires russes. Pourtant, même une analyse superficielle de la série de preuves présentée montre bien que ces données sont falsifiées dans le seul but de préparer l'opinion publique à la participation active de la Russie, de ses forces armées et de la milice du Donbass dans le crash du Boeing-777. Selon eux, la Russie est la première responsable du désastre. Difficile de s'attendre à autre chose : les Russes sont toujours responsables de tout.
Le groupe Antibellingcat fait la lumière sur les falsifications du groupe Bellingcat:
1. L'image satellite montrant un convoi de Bouk a été falsifiée : les ombres qu'on voit sur la route indiquent clairement que les véhicules en question vont dans le sens inverse et ne peuvent donc pas faire partie du prétendu convoi du Bouk. En plus, l'ombre du véhicule transportant les missiles Bouk ne correspond pas à la forme d'un système sol-air installé sur une plateforme.
2. La photo représentant les traces d'un missile Bouk a été falsifiée ou prise un autre jour. Sur le cliché publié 3 heures après le crash, on voit le ciel dégagé, mais on sait que le temps était nuageux à Snejnoïe le jour de la tragédie.
3. Les traces de chenilles ne sont pas identifiables : la résolution maximale des satellites utilisés par la société DigitalGlobe est de 0,5-0,8 mètre. Ils sont donc incapables de distinguer les traces des chenilles de Bouk de celles des machines agricoles ordinaires.
4. Impossible de détecter l'endroit précis du tir de missile avec le SBIRS : si on suppose qu'un missile Bouk a été tiré depuis le secteur indiqué pour abattre le Boeing, ses moteurs n'ont fonctionné que pendant 17 secondes. En plus, Bellingcat a défini le lieu de tir d'un missile guidé avec une précision de 3 à 4 km, ce qui dépasse largement le potentiel du système spatial américain.
5. Impossible d'abattre un Boeing par un seul système sol-air Bouk : la zone d'engagement d'un seul système sol-air est limitée à 120 degrés en azimut et à 7 degrés en élévation. L'efficacité de tir de ce système est très basse.
6. La vidéo d'un système Bouk "rentrant en Russie après le tir" est falisifiée : Il s'est avéré que la vidéo où un véhicule blanc "transporterait un système de missiles Bouk de Lougansk en Russie" ne pouvait pas avoir été filmée le 18 juillet 2014, au lendemain du crash. Ce jour-là, la ville de Lougansk était privée d'électricité suite au bombardement du 17 juillet qui a sérieusement endommagé la centrale électrique locale.
7. La vidéo datée du 17 juillet 2014 a en fait été filmée bien avant cette date : Les experts ont établi que la vidéo sur laquelle on voit un véhicule blanc avec un système Bouk passer devant une station-service de Makeïevka avait été filmée avant le 15 juillet 2014. Sur la vidéo, on voit que les chenilles des blindés ont endommagé la route. Or la vidéo fournie par Bellingcat en tant que preuve, montre une route intacte.
Il est à noter que de telles falsifications de la part du groupe Bellingcat n'ont rien de surprenant : selon une série de sources, il est engagé par les services secrets des États-Unis, de la Grande Bretagne et de plusieurs autres pays et est utilisé en tant que base pour une approche des matériaux antirusses dans les réseaux du Net.
Selon la version officielle, son fondateur est un simple philistin, un contrôleur adjoint de Leicester du nom d'Eliot Higgins et qui œuvre sous le pseudonyme musical de Brown Moses.
Les volontaires de Bellingcat, selon Higgins, travaillent aux quatre coins de la planète gratuitement, cherchent et collectent et regroupent des faits pour créer des théories de toutes pièces. Les vulgaires 200 000 dollars (177 888 euros) que la petite chaîne du réseau a touché en disent d'ailleurs long sur la générosité des commanditaires…