"Si on veut être conforme à la loi de 1905, l'Etat peut encadrer, aider, accompagner, mais il ne doit pas prendre des initiatives", a expliqué Mme Goulet citée par l'AFP.
Présidée par Corinne Féret (PS), la mission se montre plutôt critique sur l'action de l'Etat face à l'islam, dont les fidèles forment la première communauté musulmane d'Europe, estimée à plus de 4 millions de membres.
Cette situation illustre, d'après eux, "la double sincérité du discours officiel sur la nécessité de limiter l'influence des pays d'origine quand, dans le même temps", on "passe des accords avec plusieurs d'entre eux", dont l'Algérie et le Maroc.
Observant en outre la perspective d'une "taxe halal", la mission estime qu'elle n'est envisageable qu'à condition de mise en place "par les représentants du culte eux-mêmes comme une redevance privée pour services rendus".
Dans le même temps, la mission recommande d'"augmenter la périodicité des contrôles" pour la cinquantaine d'écoles et collèges-lycées musulmans actifs en France, dont seulement cinq sont sous contrat.