Le projet en question est soutenu par le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane. Dans un courrier adressé à M.Kabtane par le numéro deux des Républicains, cité par l'AFP, ce dernier rend hommage à son "refus de voir quelques-uns dénaturer l'Islam" dans le contexte trouble de l'actualité ainsi qu'à ses "positions extrêmement claires, sans aucune forme d'ambiguïté".
Cependant, "dans l'espace de la République, fragile et précieux, nous ne pouvons considérer que viennent s'immiscer de manière significative des Etats étrangers par le biais du financement de l'IFCM (Institut français de civilisation musulmane, qui mène le projet, ndlr)", indique M.Wauquiez.
"Dans ce cadre, la région n'est pas en mesure de s'engager dans ce projet de financement", conclut-il, revenant ainsi sur un engagement de son prédécesseur socialiste Jean-Jack Queyranne de débloquer un million d'euros, de même que l'Etat, la Ville de Lyon et la Métropole.
Kamel Kabtane a pour sa part dénoncé une "décision politique", affirmant qu'on était "en train de faire payer aux musulmans ce qui se passe en France et dans le monde". Dans le même temps, il se déclare persuadé que le projet sera mené à bien, l'Algérie et l'Arabie saoudite étant prêtes à le soutenir.