Un rabais encore plus important est prévu pour le pétrole lourd. Ainsi, le baril d'Iranian Heavy coûtera 2,60 dollars moins cher que le baril de brut omanais ou dubaïote. Quant au baril de Soroosh, il se vendra 5,65 dollars moins cher que celui d'Iranian Heavy.
Non seulement Téhéran envisage de vendre le pétrole moins cher que ses concurrents, mais il veut également en augmenter la production. Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, a déclaré à l'agence Shana que d'ici mars 2017, Téhéran produirait 4 millions de barils par jour, soit autant qu'en 2008.
Riyad voit toujours d'un œil négatif l'expansion de l'Iran sur les marchés pétroliers. Selon le Financial Times, les autorités saoudiennes ont fermé les ports du pays aux pétroliers transportant du brut iranien afin de limiter les exportations en provenance de la République islamique.