D'après le Financial Times, l'Arabie saoudite et le Bahreïn limitent actuellement l'accès des pétroliers iraniens à leurs ports pour freiner la croissance des exportations iraniennes de pétrole — qui s'accélèrent suite à la levée des sanctions internationales contre Téhéran.
Selon le Financial Times, le fait que l'Arabie saoudite et le Bahreïn empêchent actuellement les pétroliers iraniens d'entrer dans leurs ports figure dans une note envoyée par une entreprise d'assurance sur fret. Le texte indique notamment que si les navires ont visité un port iranien lors de leurs trois derniers amarrages, ils seront obligés d'obtenir une permission des autorités saoudiennes ou bahreïniennes pour entrer dans leurs eaux territoriales. Des responsables d'entreprises pétrolières iraniennes ont déjà exprimé leur préoccupation quant à ces rumeurs circulant sur le marché. D'après eux, il s'agit d'un problème considérable pour les exportations de pétrole iranien. "Personne ne veut se brouiller avec les Saoudiens", affirme un consignataire de navire cité par le Financial Times. D'après la société Windward, le volume de pétrole stocké actuellement près du littoral iranien a augmenté de 10 millions de barils depuis le début de l'année pour atteindre environ 50 millions de barils.