Les prix du pétrole ont immédiatement réagi à cette éventualité. A 11h42 UTC, le baril de Brent se négociait à Londres à 39,52 dollars, alors qu'il était à 40,3 dollars avant la déclaration du prince.
Selon Mohammed ben Salmane, l'Arabie saoudite n'acceptera pas de réduire ses livraisons sur le marché mondial si l'Iran n'entreprend pas une démarche similaire.
"Si tous les pays, y compris l'Iran, la Russie, le Venezuela, les pays de l'OPEP et tous les principaux fournisseurs décident de geler leur production, nous nous joindrons à eux", a indiqué le prince cité par l'agence Bloomberg.
Il estime que les cours du pétrole repartiront prochainement à la hausse en raison de la demande croissante.