De son côté, le gouvernement syrien se dit impressionné de la qualité des chars T-90 livrés par la Russie en fin d'année dernière, fait remarquer le journal. Le système de protection active, dont les chars russes sont équipés, permet de modifier la trajectoire des obus de l'ennemi, même s'ils ne se trouvent qu'à quelques mètres du véhicule. En outre, les radars et les systèmes de capteurs russes jouent un rôle majeur dans le renseignement militaire sur le terrain, notamment dans les régions montagneuses au nord-ouest du pays, souligne le quotidien.
En dépit des beaux discours proférés par l'Arabie saoudite, qui a créé récemment une "coalition contre le terrorisme", son aptitude opérationnelle laisse à désirer, relève l'Independent. En revanche, l'armée syrienne, épaulée par l'Iran et le groupe Hezbollah, a réussi ces derniers temps à faire des progrès considérables dans des combats éprouvants, notamment aux alentours de la ville d'Alep.
En l'absence d'un front unique anti-Daech, plusieurs forces luttent contre ces groupes djihadistes, qu'il s'agisse des troupes gouvernementales syriennes et irakiennes, de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis (qui se limite pour le moment à des frappes aériennes) et des combattants kurdes Peshmergas, ainsi que des milices libanaises et irakiennes.
Les forces aériennes russes ont lancé une opération militaire contre les terroristes en Syrie le 30 septembre 2015, à la demande du président syrien Bachar el-Assad.