A Budapest, on prépare déjà un référendum national pour savoir si les citoyens acceptent de se soumettre à la décision de l'UE d'établir des quotas de réfugiés sur leur territoire.
Le flux non-contrôlé de migrants vers l'Europe encourage le "terrorisme, la criminalité, l'antisémitisme et l'homophobie", a clamé le premier ministre hongrois Viktor Orban dans une interview publiée hier par le quotidien allemand Bild. Il a également critiqué la position libérale de l'Allemagne, affirmant qu'il existait des alternatives. Il a proposé de faire un choix lors du référendum national qui devrait avoir lieu l'automne prochain.
Viktor Orban se distingue par sa rhétorique agressive mais l'idée même de limiter le flux de réfugiés, même en contournant Bruxelles, attire de plus en plus de partisans. Ainsi, les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères de l'Autriche, de huit pays des Balkans et du Kosovo se sont réunis mercredi pour examiner les perspectives d'un renforcement éventuel du contrôle de leurs frontières et ont estimé qu'il serait probablement nécessaire de les fermer dans un avenir proche. Les parties ont également décidé de n'octroyer l'asile qu'au gens dont le "besoin de protection" était prouvé, ce qui signifie que l'accès à l'Europe pourrait être bloqué aux réfugiés Afghans, considérés comme des immigrés économiques.
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