La déclaration de M.Orban est rendue publique par l'agence Reuters. Selon le premier ministre hongrois, un vote de ce type deviendrait un test sérieux pour la démocratie en Europe.
L'homme politique souligne que personne n'avait demandé aux Européens s'ils soutiennent ou non les quotas de migrants. Dans le même temps, selon lui, de tels quotas sont en mesure de changer brusquement l'identité culturelle et religieuse de l'Europe.
Selon la déclaration de M.Orban, la décision d'entreprendre un référendum intervient suite à la réaction gouvernementale à l'opinion publique hongroise, parce que les citoyens du pays, selon lui, estiment qu'adopter des quotas sur les migrants sans consulter la population implique une violation de pouvoir. La date du référendum n'est pas encore fixée.
La Hongrie a toujours eu une position stricte sur la situation de la crise migratoire actuelle. Elle a effectué des changements législatifs correspondants, et a érigé des clôtures à la frontière avec la Serbie, sur la voie des migrants. La Hongrie, ainsi que d'autres pays d'Europe, souffrent gravement de cette crise.