L'Iran a en outre proposé à ses clients asiatiques un rabais de 2,60 dollars le baril, alors que l'Arabie saoudite n'a cédé que 2,40 dollars.
Le pétrole léger, à basse teneur en soufre, est plus facile à traiter et est donc très demandé, c'est pourquoi les rabais ne le concernent pas. La remise sur l'Iranian Light est toujours de 0,80 dollars le baril par rapport aux types les plus populaires. Dans ce domaine, la stratégie iranienne correspond à celle de Riyad concernant les types de pétrole léger.
L'Iran était le deuxième plus grand producteur de pétrole de l'OPEP avant l'introduction des sanctions les plus sévères en 2012. A présent, le pays occupe le 5e rang parmi les 13 pays membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Téhéran cherche à récupérer rapidement sa part de marché avant de relancer les négociations avec l'Arabie saoudite dans le cadre de l'OPEP. Jusque-là, il maintiendra les prix à un niveau bas.
Cependant, la République islamique est aujourd'hui un marché émergent unique. Alors que le capital fuit la plupart des pays, l'Iran représente un aimant pour les investissements. Selon des experts, les investissements annuels dans l'économie iranienne pourraient se chiffrer à 100 milliards de dollars.