Le Financial Times, quotidien britannique, a déformé les propos du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Selon le journal, ce dernier aurait dit que la Russie, qui mène une opération militaire en Syrie, était "responsable de l'échec des négociations entre Damas et l'opposition à Genève".
"Ces propos ont été mal interprétés, et nous l'avons dit au Financial Times", a-t-il déclaré en commentant l'interview et la réaction de Moscou. Dans le même temps, Stéphane Dujarric a souligné que Ban Ki-moon, tout comme son envoyé spécial pour la Syrie Staffan de Mistura, appelait à cesser "toute violence et les bombardements" en Syrie. Il demande également à tous ceux qui participent à la lutte contre l'organisation terroriste Daech de "respecter le droit humanitaire international, d'éviter les victimes civiles et de ne pas attaquer l'infrastructure civile".
Dans l'interview de Ban Ki-moon parue le 5 février dans le Financial Times, on peut lire que les "raids aériens russes destructeurs de la semaine dernière en Syrie ont entraîné l'échec des négociations à Genève". Sachant que, pour confirmer cette conclusion, on cite une déclaration où la Russie n'est pas mentionnée. "Dès que la réunion de Genève a commencé, des bombardements et une opération terrestre ont commencé à Alep. Il était extrêmement difficile pour Staffan de Mistura de poursuivre les négociations", a déclaré le secrétaire général.
"Nous partons du fait que les commentaires du dirigeant d'une telle organisation mondiale, conformément à son statut, doivent rester impartiaux et objectifs. Ce n'est manifestement pas le cas", avait souligné Maria Zakharova.