"Comme (l'émissaire de l'Onu) Staffan de Mistura a décidé de s'abstenir d'inviter les Kurdes en ajoutant toutefois qu'il ferait tout le nécessaire pour qu'ils y prennent part à des stades ultérieurs, nous prendrons soin, et nous souhaitons qu'ils se joignent au processus de négociation le plus vite possible", a indiqué le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, qui représente la Russie aux négociations.
"Les Kurdes syriens sont des citoyens de Syrie. Ils ont le droit de participer aux négociations sur l'avenir de leur pays", affirme samedi sur le compte Twitter Alekseï Borodavkine, ambassadeur russe à l'Office des Nations unies à Genève.
A.Borodavkin:Syrian Kurds are citizens of #Syria. They have right to be involved in talks on future of their country pic.twitter.com/vHhemrcAXf
— RussianMissionGeneva (@mission_russian) 30 января 2016
Selon lui, les Kurdes syriens, qui sont déjà devenus une partie intégrante du processus de résolution de la crise, participent de façon active à la lutte antiterroriste. C'est pourquoi, les négociations prévues à Genève entre les opposants et les représentants du régime syrien ne pourront pas donner de résultat si le principal parti kurde syrien, le Parti de l'union démocratique (PYD), n'est pas invité.
"Sans ce parti, sans ses représentants, les négociations ne peuvent pas donner le résultat que nous voulons, à savoir un règlement politique définitif du conflit syrien", a déclaré M.Lavrov.
Les négociations de paix entre le gouvernement et les opposants syriens ont lieu à Genève sous l'égide des Nations unies.