Ces dernières années, des chercheurs ont trouvé des dizaines d'exoplanètes dont le diamètre surpasse plusieurs fois ceux de la Terre.
Leur découverte a suscité diverses polémiques autour de leur origine, les spécialistes ne pouvant déterminer s'il s'agissait de super-terres ou de planètes gazeuses de type Neptune.
A l'aide du spectrographe HARPS et du télescope Kepler, Nestor Espinoza et ses collègues de l'université pontificale catholique du Chili ont trouvé des traces d'une étoile de type solaire BD+20594b.
Récemment, les chercheurs ont publié un article sur le site de la bibliothèque électronique de l'université Cornell dans lequel ils démentent la thèse selon laquelle la planète BD+20594b a l'apparence de Neptune. Les indices de sa densité indiquent que la nouvelle planète est plutôt un analogue géant de la Terre.
La planète est située à une distance de 500 années-lumière de notre planète, sa masse est 16 fois plus grande que celle de la Terre. La vie sur BD+20594b est probablement impossible, comme l'atmosphère de cette planète, âgée de 3,3 milliard d'années, a été détruite lors de sa formation.
En plus, BD+20594b est située trop près du Soleil et tourne en seulement 43 jours, ce qui exclut la possibilité d'une présence d'eau liquide sur son terrain.
La découverte de BD+20594b ravive les discussions sur l'existence des soi-disant super-terres dont la masse est dix fois supérieure à celle de la Terre.
Espinoza et ses collègues espèrent que l'étude parallèle de la planète BD+20594b et d'autres super-terres Kepler-10c aidera à comprendre la raison pour laquelle des planètes similaires peuvent avoir des apparences si différentes et augmentera les chances de découvrir un jour un vrai jumeau de la Terre.