Moscou soutient la libération de Julian Assange

© Sputnik . Valeriy Shustov / Accéder à la base multimédiaMinistère russe des Affaires étrangères
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Le ministère russe des Affaires étrangères juge équitable la décision du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, qui appelle à mettre fin à l'enfermement du fondateur de WikiLeaks.

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La Russie espère que la Suède et le Royaume-Uni appliqueront la décision du Groupe de travail de l'Onu sur la détention arbitraire (WGAD) de mettre fin à l'enfermement du fondateur du site internet WikiLeaks Julian Assange, a annoncé vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Le Groupe de travail est un mécanisme de défense des droits de l'homme dont les décisions ont un caractère non contraignant. Mais la Russie espère que les autorités suédoises et britanniques prêteront l'oreille au Groupe de travail et tiendront compte de ses recommandations, en rendant notamment la liberté de mouvement à M.Assange et en le dédommageant" pour les poursuites illégales, a indiqué le ministère dans un communiqué.

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La libération de M.Assange, qui est confiné depuis juin 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres, permettra de rétablir la justice à l'égard du défenseur des droits de l'homme qui a "jeté la lumière sur les nombreux crimes commis par les services secrets américains en Iran et en Afghanistan et a publié des données sur la violation flagrante des droits de l'homme par les autorités américains", a ajouté le ministère.

Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a appelé vendredi la Suède et le Royaume-Uni à renoncer à poursuivre l'Australien Julian Assange. Les gouvernements britannique et suédois ont immédiatement rejeté l'avis de ce comité.

M.Assange, 44 ans, est visé par un mandat d'arrêt européen émis par la Suède dans le cadre de deux affaires d'agression sexuelle datant de 2010. Il refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et de 250.000 communications diplomatiques. L'Equateur lui a accordé l'asile politique pour le protéger d'une éventuelle extradition vers les Etats-Unis. La France a refusé d'accorder l'asile politique à Assange en juin 2015.

Créé en 1991 et placé sous la tutelle du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies étudie chaque année plusieurs centaines de cas. Il s'est notamment prononcé en faveur de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi qui était en résidence surveillée à Rangoun.

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