Cette décision implique que la Grande-Bretagne et la Suède doivent immédiatement le libérer et lui verser une compensation.
L'Australien de 44 ans est accusé par une Suédoise d'un viol qui aurait été commis dans la région de Stockholm en août 2010. Il vit reclus depuis juin 2012 dans l'ambassade équatorienne de Londres.
Visé par un mandat d'arrêt européen, il refuse de se rendre en Suède de peur d'être extradé vers les États-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250.000 communications diplomatiques.
En septembre 2014, Julian Assange avait déposé plainte contre la Suède et la Grande-Bretagne auprès d'un groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD), organisme mandaté par l'Organisation des Nations unies, pour faire reconnaître son confinement dans l'enceinte de l'ambassade équatorienne depuis bientôt quatre ans comme une détention illégale.