Les résultats ont été présentés mardi par Johannes Kopf, chef de l'AMS. Selon l'étude, les Syriens et les Iraniens ont généralement des diplômés universitaires ou ont au moins un diplôme du secondaire. Et à l'inverse, ce sont les réfugiés afghans qui sont les moins qualifiés. En moyenne, les demandeurs d'asile de sexe féminin sont plus instruites que les demandeurs d'asile masculins.
Quant aux réfugiés afghans, seul un tiers d'entre eux avaient terminé leur scolarité obligatoire et environ un tiers ne sont jamais allé à l'école.
"Des décennies de guerre ont laissé des empreintes évidentes en Afghanistan. Ces gens manquent également d'expérience professionnelle à cause de l'économie sous-développée du pays et ne sont donc souvent pas adaptés ici en Autriche," a noté M.Kopf.
L'année dernière, environ 17.300 demandeurs d'asile enregistrés cherchaient du travail. Le ministre autrichien des Affaires sociales Rudolf Hundstorfer estime que, en 2016, ce nombre augmentera à environ 30.000 personnes. Selon lui, l'intégration rapide des réfugiés sur le marché du travail sera un défi majeur pour l'Autriche.
L'Autriche a enregistré 90.000 demandeurs d'asile en 2015, une hausse de plus de 200% par rapport aux 28.000 de 2014.