Un bar d'une petite ville autrichienne de Bad Ischl a interdit l'entrée aux chercheurs d'asile suscitant la colère de la population locale, rapportent les médias.
Le bistro a indiqué dans ses annonces placées sur internet: "Nous sommes actuellement de nouveau libres de réfugiés".
## WIR SIND AB JETZT WIEDER ASYLANTENFREI ## Um dieses Problem zu stoppen, haben wir wieder einen Eintritt von 2… https://t.co/wSbBQKm1Ik
— Charly's Bar (@charlys_bar) 11 января 2016
Les employés du bar se sont plaints des abus sexuels de la part des migrants, semblables à ceux qui ont eu lieu au réveillon de Nouvel an à Cologne.
Comme police n'a rien fait afin de prévenir de tels attaques dans l'avenir, le bistro a décidé de demander un droit d'entrée de deux euros le week-end et d'interdire l'accès aux réfugiés.
Cette mesure a provoqué la colère sur les réseaux sociaux. Des internautes ont comparé de telles mesures avec celles des nazis. En outre, les internautes ont accusé la direction du bar d'avoir utilisé les attaques de Cologne comme prétexte pour gagner plus d'argent.
"Un racisme ouvert ou stupidité?"
Offener Rassismus oder Dummheit? @charlys_bar #Rassismus #Asylanten https://t.co/jnPTlBPvTB
— Robert Harrer (@robsiharrer) 12 января 2016
"Peut-être aussi +sans gays+ ou +sans juifs+? Pardon mais c'est juste médiocre et ignoble".
@charlys_bar Wie wärs noch mit "Schwulenfrei" und "Judenfrei"? Sorry, aber das ist einfach nur #letztklassig und #unterirdisch.
— SoQuasi (@soquasi) 12 января 2016
Comparez-vous les mesures d'un bistro autrichien avec celles des nazis? https://t.co/wayUQMsEv8
— Sputnik France (@sputnik_fr) 13 января 2016
Les troubles à Cologne ont eu lieu la nuit du réveillon du Nouvel An 2016. Un millier de jeunes "d'apparence arabe ou nord-africaine" y ont commis une série d'agressions sexuelles contre des femmes. Des faits similaires ont eu lieu dans d'autres villes allemandes la nuit de la Saint-Sylvestre, dont Hambourg, Berlin, Francfort-sur-le-Main, Stuttgart et Bielefeld. A l'approche du Nouvel an, quatre réfugiés syriens ont violé deux filles âgées de 14 et 15 ans à Weil am Rhein (Bade-Wurtemberg). La police n'a divulgué les faits que le 7 janvier suite à de nombreuses requêtes de la part des médias.