Comme le darknet (web obscur) est un réseau privé virtuel, les adresses IP ne sont pas partagées publiquement et donc les utilisateurs peuvent communiquer sans crainte d'interférence gouvernementale.
"Chacun doit être en mesure de décider quelles données il laisse derrière lui. Nous voulons que personne ne sache que vous êtes venus chez nous et ce que vous lisez", a déclaré Mike Tigas, l'un des auteurs de l'édition.
Selon lui, c'est la censure sur l'Internet chinois qui fait figure d'élément déclencheur pour passer sur un darknet, car ProPublica souhaitait que ses articles puissent être lus dans les pays qui se trouvent sous le pare-feu de la censure.
M.Tigas a également affirmé espérer que la transition de ProPublica, la première édition en ligne qui a remporté le prix Pulitzer, servirait d'exemple pour d'autres sociétés de médias qui souhaiteraient assurer la sécurité de leurs lecteurs, ainsi qu'afin d'aider à changer l'image des darknets, qui sont toujours essentiellement liés à la vente de drogues et à la pédopornographie.