En 1923, raconte le général, la Turquie a adopté le concept de "pacte national" qui prévoit le rattachement d'une partie de la Grèce du nord, de Chypre, et de modifier les frontières dans la mer Egée. Ce qui représente en somme le rétablissement de l'Empire ottoman et explique les constantes provocations en mer Egée, selon lui.
En outre, la Grèce, selon lui, ne soutiendra pas la Turquie dans le cadre de l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit que si un Allié est victime d'une attaque armée, chacun des autres membres de l'Alliance doit lui apporter une assistance. Or, la Turquie ne cesse de violer les frontières grecques, souligne le général.
La politique turque à l'égard de ses voisins est sans issue, martèle le général. Ankara a détérioré ses relations avec tout le monde, à commencer par la Grèce et la Syrie, mais aussi avec Israël et l'Iran, ce qui la pousse à l'isolement. Par sa politique de provocation, Recep Tayyip Erdogan mène la Turquie directement à la catastrophe. "Je ne pense pas qu'il faille l'en empêcher", a conclu Fragoulis Fragos.