"Depuis son arrivée au pouvoir il y a dix ans, il s'est servi de ses fonctions ministérielles et puis présidentielles pour supprimer les médias, les syndicats et d'autres opposants", indique le quotidien.
Les pires craintes occidentales concernant le comportement du président turc se sont confirmées après la victoire de son Parti de la justice et du développement aux élections parlementaires de novembre dernier.
"Erdogan aurait pu mettre un terme à la guerre et entamer le processus d'intégration des Kurdes dans la vie politique turque, mais au lieu de cela il progresse dans le sens opposé, ce qui pousse de plus en plus de gens à se radicaliser", écrit le NYT.
Dans le même temps, le président turc ne prête pas assez d'importance à la lutte contre l'Etat islamique (Daech), attisant ainsi les tensions dans la région, estime le journal.