Moscou, 15 millions d’habitants, jouit d’une qualité de l’air enviable, avec 186 jours d’air pur par an et 131 jours de pollution modérée, indique le site français Plume Labs.
Selon la ressource, la capitale russe enregistre en outre 46 jours de pollution forte, 1 jour par an de pollution très forte, et pas un seul jour de pollution extrême.
A titre de comparaison, Berlin ne compte que 89 jours d’air pur par an, 221 de pollution modérée, et 54 de pollution forte (pas un seul jour de pollution très forte et extrême). Sidney (Australie) affiche de son côté 48 jours d’air pur et 235 de pollution modérée par an.
Même Oslo, en Norvège, affiche des résultats inférieurs à ceux de Moscou (130, 175, 58, 2, 1). La capitale russe fait aussi mieux que New-York (92, 222, 50, 0, 0) en nombre de jours d’air pur et si l’on cumule le nombre de jours d’air pur et de pollution modérée.
Les «mauvais élèves» se situent en Asie: ainsi, les habitants de New Delhi subissent 248 jours de pollution extrême pour un jour d’air pur seulement par an, tandis que Shenyang, en Chine, compte 99 jours de pollution très forte et 69 de pollution extrême par an.
Le site français Plume Labs réunit une application et un site internet qui donne le niveau de pollution de l'air dans 220 villes du monde en temps réel. Ce site français, avec ses cartes interactives, permet donc de savoir où l’on est exposé aux particules fines, au dioxyde d'azote et à l'ozone dans 11 villes de France et dans les grandes villes mondiales.
Ce site se base sur les données de pollutions mesurées dans près de 11.000 stations. Ces dernières fournissent chaque jour un demi-million de données, qui sont rendues lisibles grâce à des algorithmes basés sur les niveaux d'alerte à la pollution de l'OMS. Des algorithmes permettent en outre d'anticiper les trajets de la pollution d'une région à l'autre.
Plume Labs est l'une des 21 start up ambassadrice de la french technologie à la COP21.