"L'un des objectifs des manoeuvres est de s'entraîner et de revoir les méthodes et moyens de faire face à d'éventuelles actions des groupes terroristes aux frontières", a déclaré le général Amir-Reza Azarban, commandant militaire de la province de Khorassan (nord-est) près de la frontière afghane.
Différents corps d'armées participent avec des chars, des hélicoptères et des avions à ces manoeuvres qui continueront mercredi, rapporte l`AFP.
"Les menaces de Daech (acronyme arabe de l'EI) ne sont pas nouvelles pour nous. En juin, nous avions déjà défini une ligne rouge à 40 kilomètres de nos frontières lorsque les combattants de ce groupe étaient arrivés dans la province de Diyala" en Irak et frontalière de l'Iran, avait déclaré le général Pourdastan.
"Nous savons aussi que Daech est présent dans le nord de l'Afghanistan (pays à l'est de l'Iran) et veut se rapprocher de nos frontières (…) notre stratégie est de détruire Daech s'il s'approche à moins de 40 kilomètres de nos frontières", a ajouté le général.
Le président français François Hollande et son homologue iranien Hassan Rohani ont souligné lors d'un entretien téléphonique mardi, "l'importance vitale de lutter de toutes leurs forces contre Daech et le terrorisme", a indiqué la présidence française.
Puissance musulmane chiite régionale, l'Iran est déjà engagée dans le combat contre l'organisation extrémiste sunnite en Irak et en Syrie où Téhéran a envoyé des conseillers militaires et des volontaires pour aider les gouvernements de ces pays à combattre l'EI.