A la question de savoir si les mécanismes de réparation de l'ADN, qui font l'objet de ses études, pouvaient être perfectionnés jusqu'à permettre aux êtres humains de vivre éternellement, le lauréat du Nobel a répondu par la négative en soulignant qu'il ne croyait pas du tout à l'immortalité physique.
M.Lindahl étudie la réparation de l'ADN notamment pour trouver des moyens d'empêcher les cellules cancéreuses de se développer de nouveau après que le malade a subi une chimiothérapie.
Tomas Lindahl, 77 ans, travaille aujourd'hui au Francis Crick Institute de Londres. Il a montré que notre ADN, même en l'absence de substances carcinogènes, radiations et radicaux libres s'abîmait beaucoup plus vite qu'on ne le croyait. S'il n'y avait pas de système de réparation, il serait difficile de comprendre comment la vie a pu prendre racine et évoluer sur Terre.