Il ne reste plus qu'un mois pour trouver un accord. Si, d'ici octobre, les parties ne trouvaient pas de terrain d'entente, il faudrait s'attendre à une guerre du gaz russo-ukrainienne sans précédent depuis 25 ans.
Les représentants de Porochenko arriveront donc les poches vides aux négociations du 11 septembre.
Kiev devra s'entendre avec Moscou. Or le PDG de Gazprom Alexeï Miller a déclaré qu'"aucune préférence ne serait accordée à l'Ukraine"; qu'"il n'y aura pas d'avance pour le transit de gaz en Europe; "pas d'accords supplémentaires sur les Accords de Minsk"; "et pas de concessions sur la Syrie" (tout le monde sait que des consultants militaires russes apportent un soutien à Bachar al-Assad et c'est confirmé par des faits).
"Un accord pourrait être trouvé. Le prix du gaz que Gazprom pourrait proposer est 254 dollars les mille mètres cubes. La Russie pourrait faire une remise jusqu'à 234 dollars. Mais cela ne permettra pas à l'Ukraine de remplir ses réserves en quantité suffisante pour assurer l'acheminement garanti du gaz dans les pays européens en hiver. Il existe un risque d'échec", estime une source de Gazprom.
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