La sortie d'Athènes de la zone euro n'est plus à l'ordre du jour. Mercredi soir, le parlement grec a approuvé la liste des engagements et des réformes imposés à Athènes par l'Allemagne et d'autres pays créanciers comme conditions préalables pour que la Grèce puisse continuer de toucher l'aide financière européenne. Le Bundestag et les instances compétentes des autres membres de la zone euro devront terminer la rédaction d'un mandat de la Commission européenne pour les négociations sur une troisième tranche financière de 86-90 milliards d'euros au profit de la Grèce.
Ce voyage intervient après l'annonce, lundi, des résultats des négociations à Bruxelles. Bien que la sortie de la Grèce de la zone euro ait été empêchée, Washington s'inquiète visiblement du caractère explosif des problèmes accumulés. Les USA ne cachent pas leur préoccupation face à la préservation de l'aile grecque de l'Otan, la poursuite des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le maintien de la politique de sanctions contre la Russie. La crise grecque pourrait détourner l'attention des Européens de ces questions.
L'issue des négociations de Bruxelles a également été soutenue hier par l'Assemblée nationale française. Le président François Hollande avait proposé la veille de former un "gouvernement économique" de l'UE. Le mémorandum du gouvernement italien suggère un système européen commun d'assurance chômage.