Dans l'état actuel des choses, les Français ont le choix entre deux options:
— Se résigner à vivre dans la zone euro telle qu'elle est et dans l'Europe unie telle qu'on la leur impose.
— Voter pour une nouvelle Europe, une « autre » Europe.
Le problème, selon lui, c'est que ce n'est pas aux peuples qu'il revient de choisir cette « autre » Europe qui serait, nous assure-t-on, la meilleure des solutions. Les négociations se feront de toute façon à huis-clos et les principes édificateurs de ladite nouvelle construction seront votés par le même groupuscule très peu médiatique qui est à l'origine de la version numéro 1. La France est particulièrement réticente à tout débat en la matière, pourtant, l'une des clauses du Traité sur l'UE prévoie une éventuelle sortie de l'UE. La majeure partie des grands maux de l'Europe « unie » sont déclinés à travers les impératifs du Traité, tel l'article 63 qui interdit le contrôle du mouvement des capitaux ou l'article 106 qui cautionne la privatisation des services publics. La solution se trouve donc à la surface.
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