Selon Jens Weidmann, les pertes subies par la Bundesbank dépasseraient 14,4 milliards d'euros, somme des provisions destinées par l'Allemagne à lutter contre la crise de la zone euro, car la banque centrale subirait des pertes sur les titres grecs qu'elle détient. Ces derniers s'élèvent à 20 milliards d'euros.
"Peut-être devrons-nous accorder des crédits d'urgence à Athènes pour que les services publics continuent de fonctionner et que les gens dans le besoin reçoivent l'argent nécessaire pour survivre", a ajouté le président du Parlement européen.
En tout cas, si Athènes devait avoir recours à des aides d'urgence des Européens, cela "ne constitue pas une solution sur la durée", a prévenu Martin Schulz.
Plus de 61% de votants ont rejeté les propositions des créanciers de la Grèce lors du référendum qui s'est déroulé dimanche 5 juillet, contre 39% de votes en faveur du plan. Le gouvernement grec a déclaré que ces résultats symbolisaient la victoire de la démocratie. De son côté, le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem juge ce bilan très triste pour l'avenir du pays.