Un euro valait 1,0987 dollar vers 19H10 GMT, en baisse de 1,20% comparé à vendredi soir, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture des marchés asiatiques. Un peu plus tôt, la monnaie unique était descendue jusqu'à 1,0963 dollar (-1,58%).
Sur la moitié des bulletins dépouillés en Grèce, le non l'emportait à 61,21% peu avant 19H00 GMT, selon le ministère grec de l'Intérieur.
La question portait sur l'approbation ou non de mesures de réformes et de rigueur budgétaire proposées par les créanciers du pays. Le gouvernement du Premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras a prôné le non.
Une victoire du non ouvrirait une période d'incertitudes, redoutée par la communauté financière, sur l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro et, au-delà, poserait la question de la solidité de l'Union monétaire, selon les analystes.
Fort de ces résultats partiels favorables, le gouvernement de M. Tsipras a fait aussitôt part de sa volonté de se rasseoir dès lundi à la table des négociations.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis a fait savoir que "les initiatives pour arriver à un accord" entre Athènes et ses créanciers que sont l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) "allaient s'intensifier à partir de ce soir".
De leur côté, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande devaient se rencontrer lundi soir à Paris "pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce".