L'économie grecque a commencé sa "cure" il y a cinq ans: elle avait promis de "se serrer la ceinture" et de réduire les dépenses publiques, y compris sociales, en échange d'un important crédit extérieur. Mais le résultat de cette aide a été peu réconfortant.
La Grèce a accumulé une immense dette extérieure, son PIB a perdu 26% depuis 2008, le chômage a quadruplé — jusqu'à 24,8% — et en dépit de l'augmentation des charges fiscales, les recettes budgétaires de la Grèce ont diminué de 17% et les dépenses ont été réduites de 28%.
Ce plafond a été réduit pour la Grèce deux ans plus tard à 4,5%, ce qui s'est également avéré complètement insurmontable. L'an dernier, l'excédent budgétaire primaire de la Grèce était de 0,4% du PIB. Par ailleurs, DW note qu'aucun des pays affectés par la crise économique n'a encore été capable d'accomplir ce que les créanciers attendent de la Grèce aujourd'hui.
Depuis 2010, cinq pays de la zone euro ont demandé une aide financière internationale. La Grèce, l'Irlande, le Portugal et Chypre ont obtenu des crédits de la troïka en échange d'une économie d'austérité et de réformes sous la supervision des créanciers.