L'une des dernières rencontres, qui a duré jusqu'à jeudi matin, a réuni le premier ministre grec Alexis Tsipras, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. À l'issue de ces discussions, Tsipras a noté un progrès sur la question centrale — le montant du solde primaire, c'est-à-dire le solde calculé sans tenir compte des charges de la dette.
En outre, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a déclaré pour la première fois que dans le règlement des problèmes de la Grèce il fallait aspirer à une "justice sociale", et il s'est également prononcé pour la modification des exigences sur le solde primaire. Ainsi, un compromis se dessine autour de ce point précis. Si les parties trouvaient un terrain d'entente à ce sujet, ce serait une première percée.