Dernier exemple en date: la Fédération de Russie et la République populaire de Chine ont bloqué la proposition de résolution française sur le Burundi.
La République du Burundi connaitra des élections présidentielles fin juin prochain. Le président en exercice, Pierre Nkurunziza, a décidé de se porter candidat pour un troisième mandat présidentiel. Une annonce qui a vraisemblablement déplu aux représentants des élites occidentales, qui avaient déjà un plan bien à eux en ce qui concerne le futur de ce pays. Plus encore, des tentatives évidentes de déstabilisation sont aujourd'hui observées au Burundi (comme dans d'autres pays africains), ou en d'autres termes des révolutions de couleur (déjà en cours ou à venir), made in USA.
Pour revenir à la Russie et à la Chine, voici ce qu'a déclaré Vitali Tchourkine, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'Organisation des Nations unies: « Si certains membres du Conseil de sécurité souhaitent discuter avec les citoyens du Burundi la façon d'interpréter la constitution de leur pays, c'est leur droit. Mais le Conseil de sécurité en lui-même n'a aucunement à intervenir dans les affaires constitutionnelles de pays souverains ». Tout est dit.
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