La conférence durera quatre semaines et s'achèvera le 22 mai. Les débats généraux se tiendront pendant la première semaine, puis les discussions se limiteront à trois sujets: le désarmement nucléaire, la non-prolifération nucléaire et l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
La Russie sera représentée à la conférence par Mikhaïl Oulianov, directeur du département du ministère des Affaires étrangères pour la sécurité et le désarmement.
Aujourd'hui, les divergences entre les participants à la conférence sont si fortes qu'il est probable qu'aucun document final ne soit convenu à l'arrivée. Et on peut difficilement parler d'un progrès sur le statut non-nucléaire du Moyen-Orient.
Selon certaines sources, la conférence pourrait rester au point mort à cause des divergences accrues entre Moscou et Washington, notamment sur le respect du traité russo-américain sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
De toute évidence, la partie russe a l'intention de soulever le problème des missions nucléaires conjointes de l'Otan, ce qui risque également de faire du bruit. Selon Moscou, quand des membres non-nucléaires de l'Otan participent à des exercices dont les scénarios impliquent la possibilité d'utiliser l'arme nucléaire, cela va à l'encontre du TNP.
Mikhaïl Oulianov est persuadé que plusieurs délégations soulèveront cette question. "Mais nous n'avons rien à dire, nous n'avons pas enfreint le Mémorandum de Budapest. Nous nous sommes engagés à ne pas menacer de faire usage de l'arme nucléaire ou d'en faire usage contre l'Ukraine. Tous les autres aspects n'ont rien à voir avec le TNP, c'est purement politique", conclut-il.