Suivant l'information de l'agence Reuters, citant de hauts fonctionnaires à Bruxelles, on prévoit de former un certain groupe de travail pour les communications stratégiques. Ce groupe d'experts aura pour mission de « vérifier et de corriger des faits », contenus dans la fameuse « désinformation » russe, ainsi que d'élaborer des méthodes de « présentation européenne des matériaux », y compris en langue russe.
Dans cette interview il y a encore un aspect à noter. Martin Schulz est persuadé que l'UE doit examiner la crise en Ukraine comme un problème européen interne. D'après lui, les Etats-Unis ne sont pas en mesure de le résoudre. Qui plus est les « faucons » américains, avant tout du camp républicain, par leurs actions ne font que mettre de l'huile sur le feu du conflit. Son règlement doit faire l'objet des pourparlers entre l'Europe et la Russie et non entre les Etats-Unis et la Russie. En dépit de la crise ukrainienne, de bons rapports avec la Russie doivent être gardés, a résumé le président du Parlement européen.
Nombre d'experts, comme, par exemple, le directeur adjoint de l'Institut de l'analyse politique et militaire Alexandre Khramtchikhine, considèrent que lorsque Bruxelles présente la Russie comme un démon pour plaire aux Etats-Unis, refuse à ces citoyens, voire à ses leaders politiques, le droit de former leur propre opinion, c'est cela qui conduit précisément à des clivages en Europe.
En conclusion nous proposons à votre attention une brève remarque de l'un des lecteurs de Die Zeit à propos de l'interview de Martin Schulz. « La deuxième partie de l'interview au sujet des faucons américains est non moins intéressante que la première. Pourquoi alors ne pas ajouter dans le titre que leurs appels menacent également l'Europe de division? Je ne le comprends pas ». En somme, nous aussi.
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