La Libye est l'un des pays d'Afrique les plus riches en hydrocarbures et hier, la NOC publiait sur son site un communiqué annonçant qu'elle n'était plus capable d'assurer la sécurité de onze gisements pétroliers au centre du pays.
Plusieurs forces se disputent les champs d'hydrocarbures dans cette région: l'Aube de la Libye, qui combat du côté du gouvernement islamiste basé à Tripoli, l'armée du gouvernement laïque siégeant à Tobrouk dans l'est, et de nombreux groupes islamistes dont les leaders sont de plus en plus nombreux à prêter serment à l'État islamique.
Le gouvernement laïque d'Abdullah al-Thani a demandé hier au Conseil de sécurité des Nations unies de lever l'embargo sur les armes instauré en 2011. Les autorités libyennes ont déclaré avoir besoin de dizaines de chasseurs et de chars "pour combattre l'EI". Plusieurs membres du Conseil de sécurité, dont la Russie, se méfient toutefois de cette levée d'embargo et hésitent à armer les parties en conflit. Notamment jusqu'à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, qui fait actuellement l'objet de négociations en Algérie et au Maroc avec la médiation de l'Onu.